Démarche LONG LASTING PERFORMANCE de MICHELIN
Comment non seulement améliorer la sécurité routière et le pouvoir d’achat des consommateurs, mais aussi faire face aux défis environnementaux qui pèsent sur notre planète ?
Comment concilier ces trois enjeux ? Soucieux de toujours apporter la meilleure valeur ajoutée à ses clients, Michelin, mondialement reconnu pour la longévité de ses produits, répond par sa démarche « Long Lasting Performance » (Performances faites pour durer). Le Groupe a également toujours plaidé pour des réglementations strictes favorisant la conception de pneumatiques performants et sûrs tout au long de leur vie. Une requête entendue par les institutions européennes qui, pour les pneus, ont validé l’entrée en vigueur d’un seuil minimal pour le freinage sur sol mouillé à l’état usé, à compter de juillet 2024. A ce jour, 99,5 % (1) des pneus Michelin passeraient avec succès ce test.
Michelin, la référence en matière de longévité et de performances
Par ailleurs, en favorisant le progrès technologique, les courses d’endurance auront également largement contribué à asseoir la réputation de Michelin et la supériorité de ses pneumatiques en matière de longévité et de performances, à l’état neuf comme à l’état usé. Ses 27 victoires consécutives aux 24 Heures du Mans n’en sont-elles pas la preuve irréfutable ? Sur les 10 dernières années, Michelin aura permis aux voitures LMP1 du Mans de parcourir jusqu’à 750 Km à une vitesse moyenne de 240 km/h avec un seul train de pneus. C’est l’équivalent de deux Grands Prix de F1 !
Sécurité, environnement, économies : 3 bonnes raisons de s’équiper de pneus conçus pour durer
La démarche « Long lasting performance » est donc au cœur de l’approche « Tout durable » de Michelin ; le respect de l’environnement, en particulier, étant un engagement de longue date et une des cinq valeurs fondamentales du Groupe. Rien qu’en Europe, Michelin estime que 128 millions(2) de pneus et 6,6 millions(2) de tonnes d'émissions de CO₂ seraient économisés si tous les pneus pouvaient être utilisés jusqu’à leur limite d'usure légale. Plus de sécurité, un budget pneu réduit, moins de déchets générés, moins de matière utilisée, moins d’énergie consommée - pour Michelin, la solution est évidente : il s’agit de concevoir des pneumatiques faits pour durer et de valider leurs performances à l’état usé au travers de tests réglementaires avant leur commercialisation.
Nouvelle réglementation sur les peformances des pneus à l'état usé
En Europe, le remplacement de pneus avant la limite légale d'usure de 1,6 mm entrainerait chaque année jusqu'à plus de 128 millions de pneus fabriqués. Et, dans le monde, ce chiffre atteindrait les 400 millions.
En Europe, l'utilisation des pneus jusqu'à leur limite d'usure légale de 1,6 mm représenterait chaque année une économie de d'émissions de CO2 jusqu'à 6,6 millions de tonnes. Et, dans le monde, cette économie s'élèverait jusqu'à 35 millions de tonnes.
La nécessité de tester les pneus à l’état usé enfin reconnue par les autorités
Jusqu’à maintenant, les tests de performance et d’homologation des pneus se faisaient uniquement à l’état neuf. Aucun relevé ne mesurait la performance d’un pneu usé jusqu’au témoin de 1,6 mm. Un non-sens pour nous. C’est pourquoi nous nous réjouissons aujourd’hui de l’évolution de la réglementation Européenne en faveur des tests de pneumatiques à l’état usé. Sécurité, environnement, pouvoir d’achat, nous avons tous à gagner avec cette nouvelle réglementation.
Pourquoi des tests de freinage sur route mouillée et dans quelles conditions ?
Deux raisons à cela. Tout d’abord, Michelin considère le test réglementaire actuel de freinage sur sol mouillé, pratiqué sur pneus neufs pour définir le seuil de sécurité, comme le plus adapté pour mesurer la performance des pneus à l’état usé. Par ailleurs, ce test qui mesure la distance de freinage nécessaire à la décélération d’un véhicule de 80 à 20Km/h, à une hauteur d’eau inférieure à 1mm d’eau, répond parfaitement aux conditions réelles des risques que nous pouvons rencontrer sur la route. En effet, selon de récentes études sur l’accidentologie, réalisées notamment en Allemagne(3), il est démontré que seulement 1 accident de voiture sur 1000 résulte de l’aquaplaning, c’est-à-dire lorsque la hauteur d’eau est bien supérieure à 1mm. Quant à la vitesse de 80 km/h, une autre étude indique que dans 90 %(4) des accidents sur route mouillée, la vitesse à laquelle la voiture roule avant que la situation d’accident ne se déclenche, est inférieure à 80 km/h.
Il y a déjà 6 ans, dans ces conditions de tests, Michelin démontrait qu’un pneu usé bénéficiant de la meilleure conception pour garantir des performances dans la durée freinait en moyenne 3,4 mètres plus court qu’un pneu neuf concurrent. Une différence cruciale en cas de freinage d’urgence, sachant que cette distance peut représenter l’équivalent de la longueur d’une voiture !
(1) Avec les résultats que nous avons à date et nos estimations de performances, nous sommes convaincus que moins de 0,5% de nos produits pourraient ne pas avoir une marge suffisante pour passer le seuil d’adhérence sur route mouillée à l’état usé. Ce sont principalement quelques dimensions de pneus spécialement destinés à l’usage Glace avec le marquage Igloo.
(2) Données issues du rapport Ernst & Young intitulé « Pas de fatalité à l’obsolescence programmée » - Mai 2017.